Monsieur le Ministre et Monsieur/Madame le/la Ministre,
Le Canada affiche l’un des taux de SP les plus élevés du monde : on estime en effet que plus de 90 000 personnes de notre pays vivent avec la sclérose en plaques. La SP est une maladie invalidante dont les symptômes peuvent être visibles ou non. En raison de la nature imprévisible, épisodique et progressive de cette maladie, la vie avec la SP comporte des défis uniques. [Vos commentaires personnels seront insérés ici]
Un rapport publié récemment par Deloitte Access Economics a mis en évidence les coûts considérables de la SP pour la population canadienne, estimant ceux-ci à plus de 3,4 milliards de dollars annuellement. Sont également soulignés dans ce rapport les effets persistants des besoins non satisfaits au chapitre de la santé, lesquels alourdissent considérablement le fardeau qui pèse déjà sur les membres de notre collectivité. Ce fardeau est notamment lié à la lutte que doivent mener les gens atteints de SP pour joindre les deux bouts, aux difficultés que ces derniers doivent surmonter sur le marché du travail, et aux frustrations qu’entraînent les obstacles à l’accès aux traitements contre la SP, aux soins et à un logement adapté.
Il n’existe encore aucun remède contre la SP, et à l’heure actuelle, moins de 10 p. 100 des fonds affectés à la recherche dans le monde sont investis dans la prévention de la SP. Or, des travaux de recherche récents ont permis de mettre au jour de nouvelles pistes prometteuses au chapitre de la prévention de la SP. Il s’agit notamment d’une étude phare qui a démontré que le VEB constitue l’un des premiers facteurs déclencheurs de la SP, ainsi que de travaux ayant révélé l’existence d’une phase prodromique de la SP, soit une période qui est marquée par des signes et symptômes non spécifiques survenant avant l’apparition de la SP et au cours de laquelle il serait possible d’intervenir de façon précoce. Il importe à présent de tirer parti de ces récentes avancées en maintenant le cap sur la prévention. En vue d’accélérer l’exploration de ces nouvelles pistes, SP Canada s’emploie à bâtir des partenariats avec des organismes de la SP et des chercheurs et chercheuses spécialistes de la SP du monde entier qui partagent son engagement indéfectible envers un monde sans SP.
Aujourd’hui, je m’adresse à vous pour vous informer que j’appuie les efforts de SP Canada en vue d’un investissement par le gouvernement fédéral de 15 millions de dollars pour le financement de la recherche sur la SP, en partenariat avec SP Canada, ainsi que de la mise à contribution des réseaux et de l’expertise de cet organisme et de ses partenaires, ce qui favoriserait l’approfondissement des connaissances sur la SP, la réalisation de travaux novateurs sur la réparation et la régénérescence tissulaires, ainsi que l’exploration de stratégies de prévention de la SP (p. ex. détermination et compréhension des facteurs de risque, exploration de la phase préclinique de la maladie, et conception et mise à l’épreuve d’interventions visant à prévenir cette affection).
Compte tenu des taux élevés de SP au Canada et du fardeau économique que constitue cette maladie, il est plus que temps de se concentrer sur la prévention. Le fait d’investir dans la recherche en partenariat avec SP Canada – en vue de faire de la prévention de la SP une réalité – pourrait permettre au système canadien de soins de santé et à l’ensemble de la société d’économiser chaque année des milliards de dollars. La découverte de remèdes contre la SP de notre vivant est possible. Investir dans la recherche serait une façon de faire en sorte que le Canada – qui est connu pour avoir l’un des taux de SP les plus élevés du monde – devienne un chef de file en ce qui a trait à la prévention de la SP.
Merci de votre appui.
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